le maternage

le maternage

Le maternage c'est l'art de s'occuper de son enfant à la manière d'une mère.

c'est à dire, par la naissance naturelle, l'allaitement maternel, le portage, le cododo, les éducations alternatives, les couches lavables...

 

L’influence occidentale privilégie la séparation. Nous avons besoin d’un mode d'emploi pour s'occuper du bébé, enseigné qu'il faut donner à son bébé un biberon à boire, lui changer la couche, et le recoucher dans son berceau. On est loin des civilisations majoritaires dans le monde où l'héritage de nos ancêtres prône le rapprochement avec l'enfant, aidé de la famille qui vit dans la même  maison que les parents. Tout est transmis, contrairement à nos peuples qui se retrouvent seuls avec leur bébé. On ne nous a pas enseigné qu'il avait besoins de contact, de présence, de chaleur humaine et d'échanges. Cela ne va pas de soi pour bien des mères

 

Pour ma part, ma soeur et mon entourage m'ont dès le départ dit que je devais allaité le moins possible, mettre une tétine et de donner des fessées ce qui arrivera tôt ou tard devant les crises de nos enfants. J’étais contre tout cela. mais pour mon premier enfant, j'ai ecouté les conseils des autres, mais à partir de mon second enfant, je n'ai ecouté que moi: maternage, allaitement prolongé, pas de tetine, pas de separation , cododo, education non violente, couches lavables...on m'a prise pour une extraterrestre etune arriérée mais j'ai defendu mon point de vue.

 

L’allaitement au sein et le maternage sont le prolongement naturel de la grossesse pour le développement optimal du futur individu.

Dans les pays industrialisés, l'allaitement maternel est rare et courts au profit de substituts  de lait, c'est le résultat d'une évolution technologique, culturelles et commerciale.

L’allaitement maternel est plus adapté, car le lait maternel est irremplaçable dont la quantité et la qualité évolue en fonction des besoins de l'enfant. Les substituts de lait occasionne mortalité et donne des enfants en moins bonne santé, plus facilement malade. Le substitut de lait va dans le sens de la séparation précoce d'avec la mère.

L'allaitement favorise l'attachement maternel car cela sollicite l'échange où tous les sens sont sollicités et apaisent autant le bébé que la maman. L’allaitement permet de se réguler aux besoins de l'enfant et à ses rythmes et le lait se modifie aux rythmes des tétées et des besoins nutritifs de l'enfant.

 

Personnellement, j'ai allaité respectivement mes enfants, deux mois, dix huit mois et trois mois. Ceux que j'ai allaité le moins sont tous les deux asthmatiques et souffrent tous les deux d'eczéma, et sont plus facilement malade que mon second que j'ai allaité dix huit mois. De plus, étant en dépression après la naissance de mon second enfant, cela a permis de garder un lien avec mon enfant, sans quoi, il aurait été délaissé et non aimé, puisque tout me passait au dessus de la tête et que tout était sans saveur, que j'étais au burn out maternel. Seul l'allaitement m'a permis de garder un lien avec mon enfant et de garder un lien avec le réel. si c'etait à refaire, j'aurais allité mon troisième fils plus longuement au vue de monexpereince proffessionelle catastrophiue ue j'ai eu après la naissance de celui ci. si j'avais su que cela se solederait en echec et en depression, je n'aurais pas retravaillé aussitot, et il ne serait pasaussi malade et fragile.

 

Les conséquences du non maternage,

La culture de la séparation entraîne des dépressions post partum des mamans perdues de tous les conseils contradictoire de la société, de l'entourage, des medias...des mères tiraillées entre leur instinct prône la séparation avec le bébé. L"absence d'allaitement maternel a des conséquences en terme de santé physique pour les enfants et leur mère, les conséquences financières, et les conséquences psychologiques. Les enfants ressentent une carence affective précoce.

 

L’accouchement au naturel

Il y a deux manières de voir l'accouchement: la grossesse est vécue comme une situation à risque avec un maximum de surveillance avec un accouchement sous surveillance où la mère subit le protocole hospitalier, passive, et source d'angoisse avec déclenchement, péridurale, forceps, césariennes. Puis il y a la grosses comme une suite de processus physiologiques qu'il est inutile de perturber. La mère est actrice de son accouchement sans déclenchement an maison de naissance ou à domicile.

La position de l'accouchement couchée sur le dos est anti physiologique (douleurs au rein, le poids du bébé sur la colonne vertébrale, perturbe les échanges sanguins et respiratoires augmentant le risque de souffrance foetale). En situation physiologique, les positions sont différentes: quatre pattes, accroupie, debout accroché à une corde, voir dans une baignoire...

 

J’ai expérimenté tous les accouchements, déclenchement pour mon premier car j'ai perdu les eaux avant même les premières contractions et il y avait une souffrance foetale, le rythme du coeur baissant sur le monitoring, rien de plus stressant pour moi d'entendre le coeur de son bébé ralentir. De plus autant pour mon premier accouchement que pour mon deuxième, j'ai eu une péridurale pour mon premier et je ne sentais plus rien, même pas les contractions, et lorsque les premières contractions lors du deuxième accouchement se firent, je ne décelais pas tout de suite qu'il fallait se lever pour aller à l'hôpital vu que je ne savais pas ce qu'étaient les contractions. résultat, pour mon second, j'ai tellement peu sentie les contractions que je suis arrivée à l'hôpital ouverte à 8, et amenée aussitôt en salle d'accouchement, où l'on m'a encore laissé toute seule avec mon mari à attendre que quelqu'un daigne s'occuper de moi.  Je me suis sentie délaissée, devant attendre que les soignants finissent d'accoucher une autre femme alors que moi-même, j'avais une envie de pousser car j'étais ouverte au maximum, et avec la peur que le bébé tombe. Ce fut deux accouchements que je ne recommanderais à personne même si j'ai accouché par voie naturelle. Pour mon troisième enfant, j'ai choisi la maison de naissance où j'ai été plus entourée, ayant droit à un ostéopathe, a de l'acuponcture et à ses séances de déballage avec la sage femme. Je me suis sentie entourée et j’ai accouché dans un lit, appuyée sur une balle, à quatre pattes. Je n'ai eu même pas besoin d'épisiotomie.

 

Le portage

Le sens du toucher est le premier à se développer chez le nourrisson, le taux de mortalité infantile régresse lorsque l'on a un régime de soins maternels induisant portage, maternage prise dans les bras. D’ailleurs c'est ce qu’on recommande pour les enfants prématurés, le peau à peau avec les parents. Le portage intensif et le meilleur moyen de maintenir un contact physique quasi permanent. Les bénéfices sont physiologiques et psychologiques.

Physiologiques. En cas d'insuffisance, il est démontré qu'il y a plus de cas d'asthmes, maladies de peau, maladie mentale.

au contraire le portage, il y a moins de problème digestif et soulage les coliques (ce que j'ai grandement expérimenté avec mon second enfant. je le portais contre moi pendant plusieurs dizaines de minutes le temps qu'il s'apaise), meilleur développement du rythme et de l'équilibre, calme la nervosité, favorise l'endormissement par le bercement .( combien e fois , mon petit garçon s'est endormi dans mes bras, porté par l'écharpe, le long de mes balancement et mouvement. je le portais à chaque instant, ne supportant même pas la séparation quand il devait aller faire sa  sieste. il n'allait dans son lit que la nuit, le reste du temps , il était dans mon dos ou sur mon ventre, , s'endormant sur le canapé transformé en lit lorsque je l'allaitais.

Psychologiques: meilleur contact avec la mère ou le père, observation et imitation de l'entourage à la hauteur d'homme. Permet une meilleure adaptation sociale et un meilleur développement de l'intelligence

dans le pays en voie de développement, c’est le mode de portage le plus utilisé et le plus pratique: pas de poussette, bras libérés pour s'occuper des plus grand, on peut se balader où l'on veut selon la nature du terrain, et favorise le sommeil.

Mon entourage par contre m'a reproché de ne pas avoir laissé assez de place pour mon fils aîné car on voyait que je ne lâchais pas mon second enfant d'une semelle. Mon fils aîné a été jaloux de ma proximité avec son frère. Mais timothé a été aussi porté en écharpe, j'avais son petit frère sur le dos pendant que je lui faisais des câlins et que je l'emmenais au RAM (relais assistante maternelle) et pour rien au monde, je ne regrette ces moments passés avec mes deux premiers enfants. Ce n'est pas de ma faute si mon fils aîné est jaloux et très possessif et exclusif envers ceux qu'il aime. C’est sa pathologie (l'autisme dont il souffre), et non mon style d'education qu'il faut remettre en cause d'après les dires de mon entourage.

 

Le sommeil partagé et le cododo

Dans 95% des cultures, l’enfant dort avec ses parents. Dans nos pays, le non sommeil des enfants est tabou car on peut passer pour de mauvais parents. pourtant cette pratique et le meilleur moyen de préserver le sommeil

Le monde occidental prône la séparation et l'église disant qu'on pouvait étouffer le bébé si on le prenait dans le lit des parents. Mais cette crainte n'est pas fondée et il s'agissait d'infanticide déguisés en accident. On ne peut l'étouffer que si l'on a consommé de l'alcool, des sédatifs. Mais normalement, dès le réveil du bébé, il cherchera le réconfort et le sein de la mère. Le risque de mort subite du nourrisson est diminué. Cette manière de dormir permet à la mère de réagir rapidement face aux besoins de l'enfant. L’allaitement est facilité par le sommeil partagé. L’enfant qui a vécu le cododo acquiert une sécurité face au sommeil et choisira sa propre chambre le jour où il aura besoins d'autonomie.

 

Pour timothé, on a tout essayé. Il a toujours été difficile à endormir, restant des heures allongé à coté de lui jusqu'à ce qu'il s'endorme. lors d'un voyage chez des amis, timothé, son frère et nous même  , nous n'avions qu'une seule chambre, et timothé rassuré s'est endormi rapidement. au retour, nous avons mis cette expérience en pratique, dormant tous les quatre dans une seule et même chambre, le lit simple de timothé à gauche , notre lit au milieu et le berceau à droite pour pouvoir allaiter au mieux mon second enfant. Nous avions trois chambres mais n'en occupant que d'une seule. Puis quelques temps pus tard, timothé est revenu dans sa chambre, Alexandre a été dans sa chambre vers ses un an passé, puis clément notre dernier, a dormi dans notre chambre jusqu'à ses quatre ans passés.

 

 

Les couches lavables

C’est mieux pour le bébé, cela évite les toxiques de la couche jetable qui donnent allergies, rougeurs et maladies et cancers à long terme. Les couches lavables sont aérées et faites de matière naturelle, comme le coton, le chanvre, le bambou. C'est plus économique: environ 400 euros pour l'enfant contre 1000 à 2000 euros en couches jetables, d'autant plus que cela peut être réutilisé pour plusieurs enfants. C’est écologique: on jette une tonne de couches jetables par enfant, ans compter les arbres abattus et l'eau gaspillé pour les fabriquer. L'efficacité par rapport au couches jetables car plus absorbants, plus confortables (par exemple, Alexandre a eu des couches lavables et lors d’un voyage chez ma grand mère, on a pris des couches jetables et alors qu'il n'y avait aucune fuite dans les couches lavables, Alexandre s'est retrouvé inondé et cela fuyait de partout, les vêtements bons à changer)

Changer les couches lavables n'est pas plus difficile que d'enfiler une couche jetable. L’esthétisme de la couche lavable qui peut être coloré avec de nombreux motifs, et s'adapte parfaitement à la morphologie de l'enfant.

j'ai mis des couches lavables à mon second enfant, alexandre jusqu'à ce qu'il rentre en halte garderie à ses dix huit mois, date à laquelle je suis tombe enceinte de clement mon troisième enfant. j'etais tellement ferue et obnubilée par ce mode d'education que j'en suis venue à coudre moi meme mes couche lavables. le problème, c'est que mon mari n'a jamais voulu s'impliquer dans ce mode de fonctionnement, trouvant cela non pratique pour lui. mais comme il etait au travail et moi à la maison à tout gerer, je n'y voayais pas trop le probleme. le seul soucis, c'est que j'etais la seule à fonctionner de cette manière dans notre couple. mon mari n'a jamais essayé le peau à peau, ni le portage, que cela soit avec  l'echarpe ou le porte bébé. il a suporté mes lubbies san trop s'impliquer, c'est domage. j'espère seulement qu'il ne s'est pas senti exclu.

L'éducation non violente

Les punitions corporelles sont inefficaces et nocive. Il y  a une relation entre comportements anti sociaux et les punitions corporelles infligées durant l'enfance. Les plus souvent battus sont plus souvent malades. Les enfants sont plus agressifs, et cela augmente les dépressions. Cela donne un mauvais exemple. S’il l'on est fâché, doit frapper. Cela brise les autre modes relationnelles basées sur la reconnaissance, l'estime de soi, faire plaisir, comprendre, évoluer et grandir. Cela engendre l'accumulation de colère qui risque d'exploser dans les actes  de délinquances. Cela favorise l'inhibition, l'incapacité de se protéger, favorise les maladies, entraîne la peur, et la peur d'entreprendre des actions, risque d'échouer ou se tromper.

Cela tente à évoluer, mais certaines cultures gardent des normes éducatives violentes et ce son dans les sociétés qui prônent l'asservissement d'autrui notamment les femmes et les enfants. Selon une enquête, ceux qui sont les moins diplômés ont été battus durant l'enfance. Les parents qui battent leurs enfants, c'est qu'ils arrivent à un seul d souffrance personnel qui se traduit par la colère et la violence. L’enfant se construit par imitation, le meilleur moyen d'apprendre le respect, c'est donc de les respecter, d'écouter pour être écouté. C'est contradictoire de demander à un enfant d'arrêter de crier quand n crie, d'arrêter de frapper quand on frappe

Une action éducative efficace passe par le jeu et non par les leçons de morale, les punitions ou récompenses. Les violences éducatives, les chantages ne favorisent pas l'autonomie et créent une dépendance affective. Pour que l'enfant devienne responsable, il faut lui apprendre à assumer les conséquences de ses actes. La violence éducative favorise la délinquance, la consommation de drogues, des conduites à risques, des suicides, des dépressions, la pratique de viols collectifs, les psychoses, la consommation de médicaments...

Il y a des livres sur l'éducation non violente comme "parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" de Faber et Mazlich et les livres d'Isabelle Filliozat qui parle des émotions, les étapes de la vie et les crises de l'enfant et comment les gérer.

Le parent doit contrôler son énergie, être d'abords en paix avec lui même, qu'il faut aimer l'enfant tel qu'il est et être à l'écoute et l'observation, apprendre à connaître les causes peut être importantes pour l'enfant et pas pour le parent. Apprendre de ses erreurs et montrer aux enfants que nous ne sommes pas forcements parfaits. Cela lui confère une autonomie. L'éducation non violente n'est pas du laxisme, cela n'évite évidemment pas les crises. L’éducation non violente ne s'invente pas et demande quelques apprentissages. C’est aussi se connaître, savoir être indulgent, et il faut aussi prendre soin de soi.

 

Pour ma part, bien que mon entourage me disait que tot ou tard ,on en vient à la fessée, je n'y croyais pas trop. Issue d'une famille maltraitante, je ne voulais surement pas reproduire le meme schema. si rarement il m'est arrivé de donner des fessées à mes enfants, je me culpabilisais aussitot et m'escusais auprès de mon enfant, ce que ne font pas forcement ceux qui pronent certaines violences educatives, comme la fessée ou dans l'ancien temps, le martinet, ou la ceinture, les savates ou le baton, qualifiés maintenant de maltraitance. j'ai été eduqué ainsi, mon père aussi qui a reproduit la vilence subi epar ses parents sur nous. j'en ai souffert et je ne veux pas que mes enfants en souffrent et me craignent. il y a d'autres manières d'imposer son autorité que par la violence educative. j'en suis persuadée.

 

on m'a aussi reproché d'avoir été exclusive avec lexandre et d'avoir delaissé timothé. c'est totalemet faux car timothé a aussi ete porté en echarpe, il a fait du cododo en dormant pendant un certain temps dans notre chambre, j'ai pratiqué l'education sans fessée, je l'ai allaité quelques mois, meme si ce n'est pas assez, je jouais avec lui dans la piscine l'ete, je l'emmenais au relai assistante maternel pour faire des exercices de psychomotricité avec d'autres enfants. j'ai tenté d'etre à l'ecoute de mes deux enfants mais pour oi c'est tout à fait nrormal que l'ainé soit jaloux de son cadet quand bien meme je l'ai preparé à la naissance de son frère, mais timothé est exclusif et souffre aussi de l'autisme et a dans ce sens du mal à gerer les frustrations. il est possessif et cela je ne peux pas le changer. je n'ai aucunement negligé mes enfants comme on a l'air de me faire penser, et si je n'avais pas pratiqué le maternage avec mes enfants, je n'aurais jamais pu creer des liens avec eux car j'ai souvent été en depression post natal et j'etais totalment depassée par l'education de mes enfants, en etat de derealisation sans plus rien ressentir et en faisant les choses automatiquement. mais le maternage a evité que le lien se rompt. cela m'a permis d'etre à l'ecooute de chaque besoin des enfants et d'etre bienveillante avec eux et remplie d'amour. je ne changerais lepassé pour rien au monde et ce mode d'education. tant pis pour les dires des autres dont je n'ai que faire.

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